pousser ses fleurs, Ses fleurs ? Que jamais on n'ecoute, derriere mes volets, Pour voler mon piano, pour voler mes secrets. Mes secrets sont pour vous, mon piano
Il a foutu le camp, le temps du lilas, Le temps de la rose offerte, Le temps des serments d'amour, Le temps des toujours, toujours. Il m'a plantee la
J'suis une souris, geule de nuit, Et je vais, je viens, je passe, passe. J'suis pas du jour, gueule d'amour. D'ailleurs j'suis de Montparnasse, nasse
Vous ne m'avez pas quittee Le jour ou vous etes partie. Vous etes a mes cotes Depuis que vous etes partie Et pas un jour ne se passe, Pas une heure,
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient
Il pleut, Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui
, le monde m'emerveille, J'irai me rechauffer a un autre soleil, Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin, Je n'ai pas la vertu des femmes de marins
Quand tu n'y crois plus, que tout est perdu Quand trompe, decu, meurtri Quand assis par terre, plus rien pouvoir faire Tout seul, dans ton desert Quand
jour, un piano, allez savoir pourquoi, Jouait une musique sur le bout de mes doigts, Une musique, Parce qu'un jour, un piano, Un piano, un piano...
Chaque fois qu'on parle d'amour, C'est avec "jamais" et "toujours", "Viens, viens, je te fais le serment Qu'avant toi, y avait pas d'avant, Y avait pas
memoire Du fond de sa memoire, un visage oublie Une image cherie, du fond de sa memoire Son seul amour de femme, son seul amour de femme Hagarde, elle
tous les soirs L'ombre de mon piano noir. Il a dit Peccable, Je vais toucher a rien De ton univers. Vis ta vie En piano noir, Mon c?ur de lumiere, Le